En tant qu’architecte passionnée, j’ai toujours cherché à concevoir des espaces où l’humain et son environnement cohabitent en parfaite harmonie. Pourtant, il manquait quelque chose, une dimension plus intime, plus subtile, pour que mes projets prennent pleinement vie. Cette clé, je l’ai trouvée dans la kinésiologie. Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous comment cette discipline a enrichi ma vision et transformé ma pratique.
L’Homme de Vitruve : une source intarissable d’inspiration
Léonard de Vinci, avec son Homme de Vitruve, a illustré la quête d’équilibre entre l’Homme, ses proportions, et le Monde qui l’entoure. Ce dessin est une métaphore puissante pour moi : il symbolise une connexion universelle que j’essaie de recréer dans chacun de mes projets. Mais comment intégrer cette harmonie à des espaces qui accueillent autant les humains que les chevaux ?

Écouter les corps, respecter les Énergies
La kinésiologie m’a appris à écouter les corps, à lire ce qu’ils expriment au-delà des mots. Cette capacité d’écoute s’applique aussi bien aux humains qu’aux animaux. Dans mes projets architecturaux, cela signifie :
Observer les chevaux et les cavaliers : Comprendre comment ils utilisent l’espace, repérer les zones de tension ou de malaise, et ajuster mes conceptions pour fluidifier leurs mouvements.
Respecter les flux d’énergie : Qu’il s’agisse de lumière, de ventilation ou de circulation, chaque détail contribue à créer un environnement équilibré. Je ne conçois plus un box ou une carrière sans réfléchir à la manière dont l’énergie circule et influence le bien-être.
Une approche holistique de l’architecture
La kinésiologie m’a aussi appris à considérer le projet comme un tout. Chaque élément, du choix des matériaux à l’organisation des espaces, doit dialoguer avec son environnement et ses usagers. Par exemple :
Les matériaux naturels : Ils sont essentiels pour instaurer une connexion avec la nature et réduire le stress des chevaux et des humains.
L’interaction humain-cheval : Je conçois des espaces qui favorisent le lien, comme des zones d’observation paisibles ou des écuries ouvertes sur l’extérieur.
De l’intuition à l’action
Avant de découvrir la kinésiologie, je m’appuyais déjà sur mon instinct pour concevoir des lieux adaptés. Mais cette discipline m’a offert des outils concrets pour transformer cette intuition en action. Grâce à des techniques simples, comme le test musculaire ou la respiration consciente, je peux mieux comprendre les besoins profonds des usagers, qu’ils soient humains ou équins.
Créer des espaces qui soignent
Mon objectif en tant qu’architecte a toujours été de créer des espaces qui dépassent leur fonction pour devenir des lieux de bien-être et de régénération. La kinésiologie m’a permis d’aller plus loin :
Concevoir des espaces qui apaisent le mental et le corps.
Rendre visible l’invisible, en intégrant des éléments qui soutiennent l’équilibre émotionnel, comme des couleurs, des formes et des matières spécifiques.
Une vision pour l’avenir
Dans chaque projet, je m’efforce de réconcilier l’Humain et le Monde, tout comme Léonard de Vinci l’a magnifiquement illustré. La kinésiologie m’a appris que cet équilibre repose sur une écoute attentive et une compréhension profonde des besoins de chacun.
Aujourd’hui, mes projets ne sont plus seulement des constructions ; ils deviennent des espaces vivants, où l’humain et l’animal peuvent s’épanouir en harmonie avec leur environnement. Rambouillet, avec sa nature riche et ses traditions équestres, est un terrain d’expression parfait pour cette vision.
En intégrant la kinésiologie à ma pratique, j’ai trouvé le moyen de mieux incarner ce que l’Homme de Vitruve représente : l’unité parfaite entre l’humain, la nature et l’univers.
Et vous, comment pourriez-vous réimaginer vos espaces pour qu’ils reflètent davantage cette harmonie universelle ? Je serais ravie de vous accompagner dans cette quête.
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